FLASH INFO – Un gouvernement « pleinement engagé aux côtés des élus pour leur apporter aide et assistance dans l’exercice de leurs fonctions ». C’est ce qu’affirme par courrier la députée Monique Limon aux maires de sa septième circonscription de l’Isère.
En toile de fond ? Les agressions contre des maires qui ont semblé devenir monnaie courante durant l’été 2020. Notamment en Isère, à Miribel-les-Échelles, dont le maire William Dufour a été durement molesté le 27 juillet par un groupe de jeunes gens. Les conseillers municipaux qui accompagnaient l’élu ont, eux aussi, subi des violences.
« La Nation a un devoir de soutien et de solidarité à l’égard des élus victimes de ces actes, qui appellent sanction et réparation », écrit Monique Limon aux édiles. Sans oublier, étiquette LREM oblige, de vanter l’action du gouvernement dans le domaine.
Tout d’abord, en citant une circulaire à l’intention des procureurs, diffusée au mois de novembre 2019 par la Garde des Sceaux. Son objet : « Le traitement judiciaire des infractions commises à l’encontre des personnes investies d’un mandat électif ».
Ensuite, en mentionnant « la loi du 27 décembre 2019 relative à l’engagement dans la vie locale et à la proximité de l’action publique », porteuse d’un « certain nombre de protection des élus locaux ». Au travers notamment d’une obligation… de souscrire à une assurance, prise en charge par l’État pour les communes de moins de 3500 habitants. Mais aussi via des modules de formation et d’information, par exemple sur les compétences de police des édiles.
Ironie du sort : deux jours après l’envoi de cette lettre, c’était au tour du maire du Péage-du-Roussillon de se faire agresser. Le 27 août, comme le rapporte le Dauphiné Libéré, André Mondange essuyait ainsi des menaces de mort par une personne suspectée de vol. Monique Limon fait savoir « toute sa solidarité » vis-à-vis de l’élu. « Elle a pu échanger ce jour avec lui. Elle lui réitère publiquement sa disposition et son soutien », ajoute-t-elle.