FIL INFO – Quatre opérations de réhabilitation énergétique ont été lancées à Grenoble dans les écoles Ampère, Vallier, Painlevé et Élisée Chatin. L’objectif ? Transformer ces bâtiments pour les rendre moins énergivores et plus respectueux du confort et de la santé des enfants. Visite de l’école maternelle Ampère, à quelques jours de la rentrée scolaire.
Des écoles qui consomment moins et disposant d’un air plus sain. Tel est l’enjeu des travaux de réhabilitation énergétique et thermique effectués dans trois groupes scolaires grenoblois : Ampère, Vallier, Painlevé et Élisée Chatin. Des travaux destinés à donner une « nouvelle vie à ces bâtiments construits dans les années 60 » et estimés à 6,7 millions d’euros, dont 1,6 million pour l’école maternelle Ampère selon la Ville.
L’occasion d’une visite guidée réalisée ce jeudi 27 août par Laurent Bogiraud, maître d’ouvrage, en présence de Christine Garnier, adjointe aux écoles à la Ville de Grenoble. Le choix de l’école Ampère ne relevait pas du hasard : celle-ci a été le théâtre d’un incendie en juin 2019, ce qui a compliqué les travaux et généré des retards.
Qualité de l’air et confort thermique
Après un détour par l’école élémentaire Ampère pour montrer ses larges panneaux photovoltaïques, Laurent Bogiraud a démarré la visite de la maternelle par la présentation du large système de ventilation pour améliorer la qualité de l’air. Un enjeu majeur pour les écoles, selon lui. L’installation de ce système a impliqué « un réseau de machines de traitement d’air très conséquent », a‑t-il souligné. En témoigne un énorme cube se trouvant à l’extérieur du bâtiment.
Autre grand enjeu : la réhabilitation thermique de l’établissement pour améliorer le confort de ses occupants. « On est dans un bâtiment ancien, et les bâtiments anciens sont en général mal isolés », a rappelé Laurent Bogiraud.
Les travaux ont donc à la fois consisté à améliorer l’enveloppe thermique extérieure et le mode de chauffage, ce qui permettra à l’école d’économiser 9 000 euros par an. « On ne calcule pas le temps de retour sur investissement, précise toutefois le maître d’ouvrage. En effet, il ne s’agit pas que d’économies, ce serait réducteur. Il s’agit également de la santé et du confort des enfants et des enseignants. »
Corentin Bemol