FLASH INFO – Des associations redoutent l’expulsion d’une vingtaine de personnes présentes dans le gymnase de la Houille blanche suite à leur relogement par la Ville de Grenoble. Les acteurs associatifs dénoncent également le manque d’information de la part des élus quant au sort des occupants.
Plus d’une vingtaine de personnes migrante et sans-papiers occupent toujours le gymnase suite à l’incendie d’un squat qui avait ravagé un immeuble de la rue des Trembles ce 1er août 2020. « Depuis notre hébergement, nous n’avons vu aucun représentant de la Ville », déplorent ce mercredi 26 août ces occupants relayés par l’association Droit au logement de l’Isère (Dal 38) et Grenoble solidaires. Des occupants d’autant plus inquiets que la Ville les auraient informés « par l’intermédiaire des vigiles, de la fermeture du gymnase ce 26 août à 13 heures », rapportent-ils.
« Sur les vingt-cinq personnes, cinq n’ont aucune solution d’hébergement. Les vingt autres sont relogées dans quelques hôtels. De surcroît nous avons appris, en les appelant, que ce n’était que pour deux nuits », s’inquiètent les associations. Lesquelles, soutenues par de nombreux sympathisants sont restées sur place pour empêcher une expulsion qui, en fin d’après-midi, n’avait toujours pas eu lieu.
« Nous avons passé la journée à appeler en vain les institutions telle la Métropole et la mairie pour obtenir des informations », s’indignent les soutiens des occupants. Qui se déclarent bien déterminés « à ne pas quitter le gymnase de la Houille blanche tant [qu’ils] n’auront pas rencontré des élus et obtenu un vrai logement ».
JK