FIL INFO – Bouge ta boîte, réseau national de femmes entrepreneures orienté « business », ouvre un nouveau « cercle » de « bougeuses » sur Saint-Égrève et ses environs. Ce qui portera leur nombre à six dans la région grenobloise. Une réunion pour tester gratuitement le concept se tient mardi 8 septembre à Grenoble.
Bouge ta boîte recrute de nouvelles « bougeuses » pour constituer un « cercle », autrement dit un groupe de cheffes d’entreprise de Saint-
Égrève et ses environs.
Cinq groupes de femmes entrepreneures adhérentes au réseau sont déjà actifs dans la région grenobloise. Trois sont basés à Grenoble, deux en centre-ville, un troisième au sud. Le Grésivaudan et Voiron ont également leur cercle.
L’intérêt pour les femmes d’intégrer le réseau ? S’entraider et faire du business entre dirigeantes ayant à cœur de développer leur chiffre d’affaires. « L’idée est de bien se connaître pour se recommander et générer de la croissance », explique Laurianne Le Paih, chargée de communication et marketing de Bouge ta boîte. L’objectif poursuivi par Marie Eloy, l’instigatrice du réseau créé en 2017, étant de permettre aux femmes dirigeantes de vivre de leur activité, de développer leur leadership et in fine de « participer activement à l’implémentation d’une transition sociétale ».
Environ 500 euros pour l’adhésion annuelle
À l’initiative de ce nouveau groupe de femmes entrepreneures, Isabelle Emonet, gérante d’Ysalis conseil, structure basée à Saint-Égrève, animera tous les quinze jours durant les six prochains mois des réunions « d’une durée d’une heure trente » précise Laurianne Le Paih. Une autre membre du groupe pourra ensuite lui succéder.
Prélancé pendant le confinement, ce sixième cercle de femmes d’affaires de la région grenobloise est encore loin d’être au complet, indique Laurianne Le Paih. D’où la réunion du mardi 8 septembre pour présenter « la méthode Bouge ta boîte en conditions réelles », à 12 h 30 au Hüb by Privilodges, au 25 avenue Doyen Louis-Weil. La participation à celle-ci est gratuite. Par contre, l’adhésion annuelle au réseau s’élève à 490 € HT.
Une seule représentante par secteur d’activité
Le terme de « cercle » annonce toutefois la couleur. N’entre pas qui veut dans ce réseau implanté dans 90 villes en France. D’une part, le nombre de participantes est limité à vingt-cinq. D’autre part, les membres d’un même groupe doivent œuvrer dans des secteurs d’activité distincts « pour éviter la concurrence », justifie Laurianne Le Paih.
Le réseau indique ainsi procéder à une sélection des recrues. Quand des entrepreneuses intéressées postulent pour rejoindre un cercle, leurs demandes sont examinées par l’animatrice, qui leur propose de prendre part à une réunion de travail. À la suite de quoi, l’animatrice et les participantes décident d’accueillir ou non la nouvelle recrue.
Séverine Cattiaux