FLASH INFO – Mardi 11 aout, le tribunal de Mons (Belgique) s’est prononcé sur le sort de l’enseigne belge Maxi Toys. Alors que le groupe est en redressement judiciaire suite aux confinement, le tribunal a décidé d’entériner l’offre de reprise de l’entreprise iséroise King jouet. Celle-ci détient désormais deux tiers des actifs de son ancien concurrent.
Magasin King Jouet de Grenoble © Corentin Bemol – Place Gre’net
New MT (pour New Maxi Toys), une entité créée spécialement par l’actionnaire historique de King Jouet, doit reprendre 95 boutiques sur 129 en France, et 20 autres (sur 26) en Belgique.
King Jouet consolide ainsi son assise sur l’industrie du jouet avec un réseau qui affiche désormais 350 magasins sur le territoire français. Soit, tout de même, 10 % du marché.
« Même si chacune des deux enseignes restera indépendante, l’ensemble nous donnera des moyens complémentaires pour faire front face aux enjeux du moment : à savoir ceux de la transformation pour pouvoir répondre aux besoins de nos clients » déclare Philippe Gueydon, PDG de King Jouet, sur France Bleu Isère.
L’offre de reprise s’accompagne de garanties, notamment de préserver 826 emplois sur les 1200 postes… dont l’équipe de direction actuelle. La reprise du groupe belge par un acteur isérois intervient dans un contexte troublé, après la fermeture de plusieurs enseignes sur le département de l’Isère. Dont des magasins Conforama. Ou encore des boutiques André, marque centenaire reprise sans succès par le groupe Spartoo.
