FLASH INFO — Les recours déposés suite à la réélection de Christophe Ferrari comme président de la Métro ont été rejetés par les magistrats grenoblois.
Premier rejet le 4 août 2020. « Par simple ordonnance, sans audience,(…) au motif que les arguments avancés n’était pas recevables », ne manque pas de souligner Grenoble-Alpes Métropole dans un communiqué. Le recours avait été déposé par Pierre Mériaux, élu de la Ville de Grenoble. Ainsi que par Vincent Comparat, président de l’Association démocratie écologie solidarité (Ades). Un collectif proche de la majorité grenobloise.
Rebelote le 13 août : « Le juge des référés a également jugé irrecevable le recours contre la nomination par arrêté, des 8 conseillers délégués du Président de la Métropole nouvellement réélu ». À la fin du mois de juillet, le président de la Métro désignait en effet huit élus, « dans l’attente de l’élection d’un nouvel exécutif et afin de garantir la mise en œuvre des politiques publiques ».
« Une nouvelle fois, il a été démontré que les élections métropolitaines se sont déroulées dans des conditions démocratiques incontestables », en conclut la Métropole de Grenoble. En faisant valoir que « l’absence temporaire de vice-présidents n’aura pas d’incidence sur les finances de la collectivité ni sur la bonne gestion du patrimoine ». L’élection des vice-président doit se tenir le 18 septembre 2020.
Le 17 juillet 2020, réélu président de la Métro après de longues heures de tractation, Christophe Ferrari avait renoncé à faire élire ses vice-présidents. En cause ? La longueur de la séance, selon lui. « Après son élection au forceps, il ne voulait pas risquer de se faire désavouer lors de l’élection des vice-présidents et recommencer 20 fois le même vote que celui qui l’a élu », considère pour sa part l’Ades sur son site Internet.