FIL INFO – Depuis ce 1er août 2020, le dépistage du Covid-19 est systématique et obligatoire à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Cette contrainte sanitaire concerne les passagers revenant de 16 pays où le virus circule de façon particulièrement active. Le dispositif va concerner en moyenne 35 vols par semaine, soit près de 6 000 passagers.
Depuis ce samedi 1er août 2020, la préfecture du Rhône, en lien avec l’Agence régionale de santé (ARS), a mis en place le dépistage systématique du Covid-19 à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry.
Les voyageurs concernés ? Ceux en provenance de seize pays1États-Unis, Émirats arabes unis, Bahreïn, Panama, Afrique du Sud, Koweït. Mais aussi Qatar, Israël, Brésil, Pérou, Serbie, Algérie, Turquie, Madagascar, l’Inde et Oman, où la circulation du virus Covid-19 est jugée particulièrement active.
Ainsi, la réalisation d’un test virologique par RT-PCR2Prélèvement à l’aide d’un écouvillon nasal avant l’entrée sur le territoire national devient obligatoire pour tous les passagers âgés de plus de 11 ans. À Saint-Exupéry, ce dispositif sanitaire va concerner en moyenne 35 vols par semaine, soit près de 6 000 passagers.
Graduation des prises en charge selon les pays de provenance des passagers
L’acheminement en bus des passagers vers le centre de dépistage s’opère dès leur arrivée. Et ce « dans une zone réservée, en amont du passage de la frontière », explique la préfecture. Ensuite, en fonction des pays de provenance, les prises en charge respecteront des protocoles distincts. Après s’y être prêtés, les voyageurs pourront repartir.
« Ce dispositif est permis grâce à la forte implication des équipes du service départemental et métropolitain d’incendie et de secours (SDMIS) », indique la préfecture. Qui cite également la société Dokever mandatée par l’ARS pour déployer le dépistage sur le site de l’aéroport. Le tout avec le concours du laboratoire de virologie des Hospices civils de Lyon (HCL) situé à l’hôpital de la Croix-Rousse, qui assure les diagnostics des prélèvements ainsi réalisés.
Quid de l’ajustement des capacités du dispositif ? Début septembre, « la préfecture du Rhône et l’Agence régionale de santé réaliseront un bilan d’étape. [Il permettra] de réajuster, si besoin, le dimensionnement du centre de dépistage », assurent les deux autorités.
Joël Kermabon
1 États-Unis, Émirats arabes unis, Bahreïn, Panama, Afrique du Sud, Koweït. Auxquels se rajoutent le Qatar, Israël, Brésil, Pérou, Serbie, Algérie, Turquie, Madagascar, l’Inde et Oman.
2 Prélèvement à l’aide d’un écouvillon nasal