REPORTAGE - La période des soldes s'achève le 11 août, mais elles n’y participeront pas. Hors de question, pour les habituées du Thé à coudre, d'acheter des vêtements neufs, même au rabais. Par conviction sociale, écologique, ou simplement pour faire des économies, elles font le choix de concevoir leurs propres vêtements.
Dans l’atelier du Thé à coudre, Justine expose son combishort rose entre deux conseils prodigués à ses clientes. « C’était du 42, et moi, je fais du 38. Je l’ai transformé pour qu’il soit à ma taille », explique-t-elle en couvrant de sa voix le bourdonnement des machines à coudre. « Je l’ai raccourci au milieu. Et là, sur le dos, il y avait une tâche de javel, alors j’ai brodé des motifs par-dessus, poursuit-elle.
Et pourtant, Justine Bo-Chassé n’aura passé que quelques heures sur ce vêtement. Un petit prix à payer pour cette salariée du Thé à coudre à Grenoble, « espace festif d’échanges et de partage autour des travaux d’aiguilles, de la récup’ et du consommer autrement ».
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