FOCUS - Après avoir passé le confinement à annuler et reporter les voyages touristiques, les voyagistes reprennent leurs activités, fortement limitées par les contraintes sanitaires et dans un contexte de très forte incertitude.
Le téléphone sonne sans arrêt dans la petite agence de voyage d’Elyes Kallel. Situé cours Jean-Jaurès, le voyagiste s’est spécialisé dans les voyages vers le Maghreb.
Depuis le début de la crise sanitaire, il enregistre un ralentissement important de son activité. Au téléphone, Elyes se justifie auprès de ses clients : « C’est pas moi qui bloque, c’est le gouvernement algérien ! », s’efforce-t-il d’expliquer.
Depuis le 17 mars 2020, le pays a cadenassé ses frontières. Difficile pour Elyes de tenir ses clients informés de la situation quand lui-même a du mal à obtenir des informations. « Je n’en veux pas aux Algériens. Ils sont mal renseignés eux aussi », explique-t-il. Les voyages touristiques vers le Maghreb sont encore très perturbés : le Maroc et la Libye sont eux aussi fermés. Seuls l’Egypte et la Tunisie ont pour l’instant ouvert leurs frontières sous des conditions strictes.
Des marges de manœuvres limitées pour les voyagistes
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