FLASH INFO – La Métropole de Grenoble ne plaisante pas avec le “Street Pooling”. Et, tout comme en 2019, alerte sur les dangers de cette pratique consistant à ouvrir de manière sauvage les bornes incendies afin de se rafraîchir.
Dangereux, le Street pooling ? La Métropole décrit des « blessures graves pour le public placé alentour en raison de la pression très forte de l’eau », des « électrocutions en cas d’inondation d’équipement électrique », ou encore des accidents de la route. Autre danger : elle représente une entrave au travail des pompiers, qui utilisent évidemment les bornes incendies pour combattre des sinistres.
Mais la Métro n’oublie pas de signaler les nuisances qu’occasionne la pratique : baisse de débit de l’eau pour les usagers… et gaspillage d’importance. « En 2019, ce sont 80 000 m3 d’eau qui ont été ainsi gaspillés, soit la consommation annuelle d’une ville de plus de 2000 habitants », selon les services métropolitains. De plus, le Street pooling est (évidemment) strictement interdit, et expose son ou ses auteurs à des poursuites judiciaires.
Enfin, forte de sa mission « de veiller au bon fonctionnement du réseau des 6300 bornes à incendie (…) sur son territoire », la Métropole indique déployer des bornes incendie “anti-vandalisme” depuis 2018 : « Pour lutter contre l’ouverture sauvage de ces bornes, la Métropole installe progressivement (…) des systèmes de sécurité qui bloquent l’ouverture des bouches à incendie ». Reste à voir si le Street pooling sera encore d’actualité avec les fortes chaleurs annoncées.