FOCUS - L'élection mémorable du 17 juillet 2020 a vu Christophe Ferrari conserver sa place de président de la Métropole de Grenoble. Non sans peine… L'âpre débat entre ses partisans et ceux de Yann Mongaburu, pourtant tous issus de l'ancienne majorité, laisse une certaine amertume au sein de la gauche. Particulièrement chez les perdants, qui appellent à changer le système. Tandis que la droite, elle, se gausse de l'entre-déchirement de ses rivaux.
Rarement une élection métropolitaine aura autant tenu en haleine ses participants et son public jusqu'à une heure du matin. Si la faible avance de Yann Mongaburu aux deux premiers tours avait encouragé ses soutiens à demander le retrait de Christophe Ferrari, ce dernier a fait le choix de se maintenir.
Une stratégie gagnante – à court terme en tout cas – puisqu'il a remporté la mise grâce au soutien des élus LREM, puis d'une partie de la droite au tour final. D'où cet éclatement entre une gauche de l'union locale, aux accointances transpartisanes, et celle, plus à gauche et écologiste, majoritairement portée par la ville-centre suite à la réélection d'Eric Piolle.
Avec, in fine, de nombreuses réactions. Soit de rancœur – si ce n'est de colère – pour les vaincus, soit de soulagement et de satisfaction pour les vainqueurs finaux. Mais Christophe Ferrari est-il condamné à être le mal élu dont personne ne comprend ce qu'il espère et qu'il attend ?
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