INFOGRAPHIE - Être épinglé en tant qu'élu pour plus ou moins mauvaise gestion par la chambre régionale des comptes n'est guère sanctionné dans les urnes et n'empêche pas d'être réélu. Autour de Grenoble, la plupart des maires tancés par les magistrats financiers ont ainsi rempilé pour un autre mandat, quand bien même des procédures judiciaires avaient déjà été lancées. État des lieux.
Avoir été épinglé pour plus ou moins mauvaise gestion de sa commune par la chambre régionale des comptes (CRC) ne constitue pas un réel handicap pour être réélu. Dans l'agglomération grenobloise, exception faite à Fontaine de Jean-Paul Trovéro – qui a fini devant la barre du tribunal pour favoritisme – les maires sortants ont quasiment tous été reconduits dans leur fonction.
Parfois, les remarques et recommandations des magistrats financiers ne portaient guère à conséquences. Pas de retournement de situation par exemple à Eybens où les magistrats pointaient essentiellement une gestion interne à améliorer. Là, le maire sortant – qui avait en 2019 pris le relais de Francie Mégevand – a été réélu, même si un recours en annulation a été déposé par ses opposants. À Vizille, par contre, où les magistrats faisaient état de finances « fragiles », le maire sortant a dû céder son fauteuil.
Des enquêtes préliminaires en cours à Grenoble et Échirolles
La situation est différente à Échirolles. Dans cette commune de la ceinture grenobloise, le maire sortant Renzo Sulli a, lui aussi, rempilé malgré le rapport de la chambre régionale des comptes.
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