EN BREF – L’emploi des jeunes était à l’honneur ce mercredi 1er juillet au matin, lors de la signature d’une convention entre Enedis et l’École de la deuxième chance. Un partenariat conclu en présence de la sous-préfète de l’Isère, Juliette Beregi, venue présenter les nouvelles mesures gouvernementales en faveur de l’insertion professionnelle.
Des entreprises, des étudiants et des politiques. Tous réunis étaient réunis ce mercredi 1er juillet dans les locaux grenoblois de l’École de la deuxième chance (E2C) pour la signature d’une convention avec Enedis.
Cette école accueille chaque année des jeunes de 16 à 25 ans ayant quitté le parcours scolaire pour les former et les aider dans leur insertion professionnelle.
Comment ? En leur proposant une « remise à niveau des savoirs, ainsi qu’une remobilisation et un suivi personnalisé pour accéder à l’alternance et l’emploi ». Un objectif qui semble porter ses fruits, si l’on en croit les étudiants qui ont pris la parole pour raconter leur parcours. À l’instar de Jeremy, très satisfait de l’accompagnement de l’école sur son projet de « gestion de PME ».
Enedis, un partenaire de plus pour l’école
Disposant déjà d’un large réseau de partenaires tels qu’Orange, Total ou Carrefour, l’école voit donc Enedis la rejoindre pour pérenniser ce travail d’insertion professionnelle. La société de gestion d’électricité s’engage à participer aux taxes d’apprentissage, aux projets proposés par l’école et propose des immersions dans ses services.
« Ce qui est important pour nous, c’est l’emploi. Nous cherchons sans cesse à diversifier les profils et nous sommes fiers d’avoir par exemple recruté une étudiante de l’école parmi nous », se réjouit Patricia Mela, directrice territoriale d’Enedis.
Un ancrage sur le territoire également encensé par Jérôme Rubes, vice-président de la Métro en charge de l’emploi et président de l’E2C : « Pour les jeunes, le but de notre établissement est de réaliser un projet de vie, grâce à un accompagnement et grâce à nos partenaires. Aujourd’hui, c’est une grande étape que nous franchissons dans notre dynamique avec Enedis ».
La « relance de l’apprentissage »
Présente lors de cette signature, la sous-préfète Juliette Beregi en a profité pour présenter le nouveau plan d’aide du gouvernement. Une aide visant à inciter les entreprises à embaucher des apprentis en alternance.
Pour tout contrat d’apprentissage conclu, une somme de 5 000 euros sera ainsi versée à l’employeur si l’apprenti a moins de 18 ans et de 8 000 euros s’il est majeur. Une aide accordée sans condition aux entreprises de moins de 250 salariés, mais plafonnée pour celles dépassant ce nombre.
« Cette aide exceptionnelle va rendre quasi-nul le coût de l’embauche pour les sociétés », assure la sous-préfète. Un « coup de pouce » du gouvernement qui, selon elle, s’inscrit dans « une démarche d’accompagnement bienveillante au sein des entreprises ».
Corentin Bemol