FOCUS – Dans une lettre ouverte adressée au maire EELV Éric Piolle, le groupe d’opposition Ensemble à gauche fustige l’inaction de la Ville de Grenoble envers les enfants de familles défavorisées, privés de cantine pendant la crise sanitaire. Les opposants réclament que la Ville restitue le million d’euros économisé « sur le dos des familles les plus pauvres de Grenoble ». Un chiffre contesté par Fabien Malbet, adjoint délégué à l’école et au patrimoine scolaire, qui donne sa version.

Bernadette Richard-Finot et Guy Tuscher, les opposants du groupe Ensemble à gauche. © Joël Kermabon – Place Gre’net
La Ville de Grenoble a réalisé une économie d’un million d’euros sur le dos des plus pauvres pendant la crise sanitaire et la reprise de l’école en mai. Voilà en tout cas ce qu’affirme, sans mâcher ses mots, le groupe d’opposition Ensemble à gauche dans une lettre ouverte à l’attention du maire Éric Piolle le 19 juin. Et les opposants d’exiger que la Ville restitue sans délai ce million d’euros aux plus pauvres.
« Cette polémique politicienne est tout à fait indigne »
Pour établir ce chiffre, le groupe dissident de la majorité – constitué de Guy Tuscher et de Bernadette Richard-Finot – a appliqué une simple règle de trois au montant des subventions annuelles affectées aux repas à prix réduits. Soit 4,4 millions d’euros x 3/10 mois d’école. À ce résultat, ils ont retranché la somme de 231 995 euros correspondant au total des allocations de 200 euros que la Ville entend verser aux 1 500 familles les plus défavorisées dont des enfants mangent à la cantine.

Fabien Malbet, adjoint à l’école à la Ville de Grenoble, août 2018. © Séverine Cattiaux – Place Gre’net
Un effort bien dérisoire et bien tardif, jugent les opposants, la décision ayant été prise lors du conseil municipal du 18 mai dernier.
« C’est juste inimaginable de penser qu’il y a de l’argent qui traîne et qu’on le garde ! », proteste vivement Fabien Malbet, adjoint à l’école, en réaction à l’interpellation des opposants. « Cette polémique politicienne est tout à fait indigne », déclare-t-il, consterné.
Fabien Malbet le twittos compulsif qui parle de polémique politicienne, l’hôpital qui se fout de la charité
Il fallait bien financer les fausses tempovelo en fait des chronovélos pour certaines, sachant que la ville co-finance et que les élus municipaux siègent à la Métropole !
Il serait intéressant d’avoir des chiffres précis sur la réponse de F. Malbet. Le chômage partiel je ne comprends pas l’argument (il sera remboursé non ?). Le maintien du paiements des animateurs est une bonne chose et a un coût évident. Combien d’animateur ont été payés pendant cette période et pour quelles tâches ?
2 personnes, c’est un groupe qui sème un maximum de zizanie tellement il hait Piolle. Qu’ont-il fait, eux, pendant le confinement ? rien, on ne les a vus nulle part. Ils n’ont pas digéré les 3,2 % de leur liste du 1er tour ? ils essayent de se venger bassement sans vergogne, sans honte, pourvu que Place Gre’Net parle d’eux, ils ne veulent pas tenir de bureau de vote (alors que, vu leur âge, ils en sont dispensés comme personnes vulnérables), la mairie s’est fait de l’argent sur le dos de la cantine etc etc etc Ils auront tout essayé… et ça marche avec quelques uns ? Dimanche ils seront balayés
Dimanche, ils ne seront pas balayés, leur liste n’ayant pas été qualifiée pour le second tour…
et si 🙂 Ils seront balayés si la liste d’E. Piolle repasse avec une confortable avance. De toute façon, ils ne siègeront plus au conseil municipal