FIL INFO — La liste Grenoble nouvel air et son candidat Olivier Noblecourt dénoncent « six années de déni et d’incurie municipale » sur les questions de sécurité. Et prennent prétexte d’un début de semaine marquée par différents faits divers, dont l’agression de policiers dans le quartier Mistral, pour dérouler de nouveau le pan sécurité de leur programme.
Un zeste de sécurité dans le débat des municipales à quelques jours du second tour à Grenoble ? Dans un communiqué en date du mardi 23 juin, le candidat Olivier Noblecourt et sa liste Grenoble Nouvel air déplorent ainsi un début de semaine « marqué par des agressions et des faits divers, dont un impliquant une agression contre des policiers qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques ».
Le candidat fait notamment référence à des jets de pavés essuyés par un véhicule des forces de l’ordre en plein quartier Mistral, dans l’après-midi du lundi 22 juin. Selon Le Dauphiné libéré, trois jeunes gens ont lancé un premier pavé sur le pare-brise du véhicule, avant de le bloquer à l’aide d’un conteneur à ordures et d’en jeter un deuxième. Les trois suspects ont pu prendre la fuite. Et le fait divers s’est conclu sans que personne ne soit blessé.
« Six années de déni et d’incurie municipale »
« Notre ville ne peut continuer ainsi, sur le fil d’incidents récurrents qui peuvent souvent dégénérer en affrontements, dans une tension permanente entre une partie de la population et la police dont nous soutenons l’action ô combien difficile », écrit Olivier Noblecourt. Qui se défend de toute « hystérisation sécuritaire ». Mais n’en dénonce pas moins « six années de déni et d’incurie municipale sur les questions de sécurité ».
« Pour Grenoble Nouvel Air, la vie quotidienne des Grenoblois est une priorité : nous refusons les discours d’excuses qui fabriquent l’impuissance publique et nous ne laisserons aucun quartier abandonné », promet la liste.
Et de rappeler le pan sécurité de son programme : « Renforcement des moyens de présence humaine aux côtés de la police nationale avec la création de 80 postes », « création de deux commissariats de proximité portés avec la police nationale et d’un centre de supervision urbain pour pacifier l’espace public »… et armement des policiers municipaux « afin qu’ils puissent – enfin – être présents dans l’ensemble de nos quartiers ».