FLASH INFO — Après le sénateur Michel Savin, c’est au tour de la Ligue de l’enseignement de l’Isère de s’inquiéter du sort des colonies de vacances. Celles-ci doivent notamment se plier à des contraintes sanitaires qui limiteront la capacité d’accueil des enfants.
De plus, « lourdement frappés par la fermeture des centres au printemps durant 3 mois, de nombreux équipements resteront fermés, les collectivités et comités d’entreprises ayant souvent annulé leurs projets », indique la Ligue dans un communiqué en date du 9 juin. Déconfinement ou non, les conséquences sur l’activité sont donc notables. Et ce sont autant d’enfants qui ne partiront pas en vacances, insiste l’association.
« Les récentes annonces du gouvernement ne sont pas à la hauteur de la nécessité reconnue de permettre à plus d’enfants et de jeunes, notamment des milieux populaires, de partir en séjours collectifs de vacance », écrit encore la Ligue de l’enseignement. Les déclarations du président de la République dimanche 14 juin n’ont rien changé. « Nous n’avons rien entendu (…) susceptible de remettre en cause notre position », indique-t-elle à Place Gre’net.
Comment remédier à la situation ? La Ligue demande à ce que tous les séjours des organisations reconnues soient considérés comme « apprenants » et pris en charge par l’État. Et appelle, une nouvelle fois, à un plan de soutien « aux associations et mouvements d’éducation populaire à l’initiative des colos et de bien d’autres actions toute l’année pour la jeunesse de notre pays ».