FOCUS — Émilie Chalas, députée de l'Isère et candidate aux municipales à la tête de la liste Un nouveau regard sur Grenoble, s'attaque au sujet sensible de la pollution de l'air dans la capitale des Alpes. Aux côtés de trois de ses colistiers, dont deux sont membres du collectif Grenoble à cœur, elle fustige Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, organisme de surveillance de la qualité de l'air qu'elle accuse d'interprétations fausses, voire de parti-pris. Quant au maire de Grenoble, il traiterait la pollution comme un sujet de communication « anti-bagnole », en délaissant les autres causes de pollution, comme le chauffage urbain.
« Éric Piolle ne mène pas une politique contre la pollution atmosphérique, il mène une politique contre la voiture et pour le vélo », assène Émilie Chalas. La députée LREM de l'Isère et candidate aux municipales de Grenoble explique vouloir « objectiver », « dépassionner » et même « dépolitiser » la question de la pollution. « C'est un enjeu de santé publique, pas de campagne politique », affirme-t-elle.

Émilie Chalas et Gérald Dulac dans le local de campagne de la liste « Un nouveau regard sur Grenoble ». © Florent Mathieu - Place Gre'net
Une conception qui serait opposée à celle de son concurrent, le maire sortant de Grenoble. « Il est contre la voiture et pour le vélo : c'est un mauvais diagnostic. Le sujet est un prisme idéologique qui n'a pas pour objet de lutter contre la pollution atmosphérique », assène la candidate. En compagnie, pour l'occasion, de trois de ses colistiers : Manuel Sellier, et les membres (aussi) du collectif Grenoble à cœur Guy Waltisperger et Gérald Dulac.
Grenoble à cœur contredit (de nouveau) les conclusions d'Atmo
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