FOCUS - L'audience qui avait lieu, ce mercredi 10 juin dans la matinée, au tribunal administratif de Grenoble a tourné au face-à-face. D'un côté, la mairie de Bourgoin-Jallieu demande l'expulsion de la CGT de la maison des syndicats et assure lui avoir proposé un autre local. De l'autre, la CGT Isère déplore un logement inadapté et dénonce un acharnement de la part du maire Vincent Chriqui.
L'audience concernant l’expulsion de l'union locale CGT de Bourgoin-Jallieu avait lieu à 11 heures ce mercredi 10 juin au tribunal administratif de Grenoble. Avec, comme comité d'accueil, une trentaine de personnes venues en soutien au syndicat.
Dans la salle, deux versions se sont affrontées. D'un côté, les représentants de Vincent Chriqui, maire Les Républicains de Bourgoin-Jallieu qui justifie l'expulsion de la CGT par une baisse des subventions de l'État. Et annonce lui avoir proposé une solution de relogement… déclinée par le syndicat.
Un local jugé inadapté
De son côté, la CGT confirme avoir reçu une proposition de relogement, mais dénonce un local inadapté. "Dans un premier temps, on nous a proposé une sorte de grenier au 4e étage", explique Alexia Charreton, secrétaire générale de la CGT Isère. En 2018, la Ville leur aurait alors proposé un second logement. L'accord semblait proche, à condition d'effectuer des travaux.
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