FOCUS – Afin de permettre aux enfants de venir toute la semaine à l’école pendant la période du déconfinement, des communes organisent des activités de loisir en complément du temps passé en classe. Tel est le principe du dispositif « sport-santé-culture-civisme » (2S-2C) promu par l’État. Mais pour des raisons d’équité et de moyens, Grenoble n’envisage pas sa mise en place, contrairement à Saint-Égrève, Échirolles, Pont-de-Claix, ou encore Saint-Martin‑d’Hères.
En raison des gestes barrières à respecter depuis mai 2020, les enfants retournent à l’école au compte-gouttes.
Les disparités en terme d’accueil étaient déjà importantes d’une commune à l’autre et d’une école à l’autre. Mais le fossé va encore se creuser courant juin.
En effet, seuls les élèves qui habitent dans les communes mettant en œuvre le dispositif « sport-santé-culture-civisme », dit 2S-2C, vont pouvoir aller à l’école tous les jours de la semaine. De quoi s’agit-il ? Moyennant une indemnisation de l’État, ces collectivités acceptent d’organiser des activités sportives et ludiques pour les enfants, quand ces derniers ne sont pas en classe. Une formule facultative pour les communes que l’Éducation nationale a lancée en avril pour satisfaire des parents en difficulté avec leur employeur, risquant de perdre leur travail ou devant en retrouver un.
Saint-Martin-d’Hères a anticipé le dispositif 2S-2C
En ce début du mois de juin, force est de constater que le dispositif 2S-2C n’a pas encore fait beaucoup d’émules. Pas plus de deux cents communes dans l’Hexagone l’ont mis en place. En Isère, une vingtaine sont intéressées, dont Saint-Égrève, Échirolles, Saint-Martin‑d’Hères et le Pont-de-Claix, selon la direction académique des services de l’Éducation nationale (Dasen) du département.
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