FOCUS - À Grenoble, le CHU s'allie avec l'Agduc, une association spécialisée dans la prise en charge des patients dialysés, pour reprendre la clinique mutualiste. La balle est désormais dans le camp d'Adrea. La mutuelle, actionnaire majoritaire du groupe hospitalier mutualiste, doit décider cet été qui rachètera ses parts. Avec une grosse pression du politique. Car la Métropole de Grenoble a répété qu'elle se réservait le droit de faire jouer son droit de préemption si le repreneur ne lui sied pas…
Comme attendu, le CHU de Grenoble et l'association Agduc vont déposer une offre commune de reprise de la clinique mutualiste de Grenoble.
Après avoir été validé par l'association spécialisée dans la prise en charge des patients dialysés, ce partenariat a obtenu le feu vert du conseil de surveillance de l'hôpital public, ce jeudi 28 mai.
Inédit en France, il associera donc, au travers d'un groupement de coopération sanitaire (GCS), un établissement de santé public à un établissement de santé associatif à but non lucratif. Avec l'objectif affiché de maintenir et réorganiser, voire développer, l'offre de soins sur le territoire. Tout en maintenant l'autonomie du GHM et son statut d'établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic). « Ce n'est pas une acquisition pour faire une fusion-acquisition », a résumé Pierre Maréchal, le directeur général d'Agduc.
Un partenariat public-privé 50-50
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