FOCUS - Marchands de chaussures, de vêtements, de sacs, de tapis, bazars… font actuellement grise mine. Les marchés ont rouvert mais ils ne peuvent toujours pas déballer à Grenoble. Une situation que dénonce Marie Amore, présidente du syndicat des commerçants non sédentaires de l'Isère.
À compter du 2 juin, les marchés grenoblois pourront peut-être accueillir de nouveau des vendeurs de produits manufacturés. « Si la situation sanitaire le permet », a toutefois précisé l’adjointe Lucille Lheureux, adjointe aux espaces publics, lors du dernier conseil municipal de la Ville de Grenoble.
Une injustice scandaleuse aux yeux de Marie Amore, présidente du syndicat des commerçants non sédentaires de l'Isère. Laquelle rappelle qu’un marché comme celui de l’Estacade fait vivre, en temps normal, jusqu'à 80 commerçants. Et celui de Saint-Bruno, 90, dont une large part sont des vendeurs de sacs, vêtements, bazars, etc.
« Beaucoup de commerçants ne travaillent plus depuis deux mois, souligne Marie Amore, inquiète. Certains sont à l’agonie et se font des cheveux blancs. Les mesures d’aides vont jusqu'au mois de mai, mais on ne sait rien pour la suite. »
Pas plus de vingt commerçants alimentaires sur l'Estacade
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 80 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous