FLASH INFO – « Une polémique inutile ». C’est ainsi que la préfecture de l’Isère qualifie les critiques contre les règles imposées aux marchés de l’Isère face à la crise sanitaire. Dans un communiqué, les services de l’État répondent (tardivement) à la Fédération nationale des marchés de France, comme au Syndicat des marchés de l’Isère. Deux organisations qui contestent l’arrêté préfectoral adopté pour autoriser la réouverture des marchés du département.
« Le préfet a fixé […] les règles minimales devant désormais être respectées pour assurer les gestes barrières et la sécurité sanitaire des populations iséroises », se défend la préfecture. Exemple : la distance minimale de 5 mètres entre les étals, qui « se justifie par le fait que chaque vendeur peut ainsi accueillir ses clients dans des conditions de distance physique raisonnables ».
Pour les services préfectoraux, l’arrêté « constitue à la fois une invitation pour les maires du département à autoriser le plus rapidement possible la reprise des marchés, et répond également à un objectif de clarté ». La préfecture conclut en précisant que « les marchés ne sont désormais plus réservés aux seules denrées alimentaires ». Récemment, le maire de Grenoble n’envisageait cependant pas le retour des produits manufacturés avant le mois de juin.