FLASH INFO – « Vous sou­hai­tez un tou­risme dif­fé­rent après la crise du Covid19 ? Nous aussi ! » Tel est le motif de la péti­tion lan­cée sur le site Change par Jean-Pierre Lamic, pré­sident de l’Association des Voyageurs et Voyagistes éco-res­pon­sables. Objectif du texte ? Dénoncer le « green-washing » de cer­tains opé­ra­teurs. Et deman­der la « réap­pro­pria­tion des notions de voyages “durables et res­pon­sables” et l’arrêt de l’usurpation de ces termes ».

La péti­tion appelle encore à créer un « comité scien­ti­fique com­posé d’acteurs recon­nus et plu­riels ». L’un de ses rôles essen­tiels : « Mettre en appli­ca­tion la Compensation ter­ri­to­riale ». Une notion déve­lop­pée (et dépo­sée à l’INPI) par Jean-Pierre Lamic et Alain Laurent, qui se veut une soli­da­rité liée aux acti­vi­tés tou­ris­tiques, mais « enca­drée et orga­ni­sée par des experts recon­nus et indé­pen­dants ».

La péti­tion s’in­quiète en effet de voir les « les habi­tuels acteurs du ver­dis­se­ment des offres tou­ris­tiques » pro­po­ser comme pistes post-confi­ne­ment un bilan des émis­sions de gaz à effet de serre du tou­risme fran­çais, ou encore un sou­tien au fer­ro­viaire via des inves­tis­se­ments dans les infra­struc­tures et une baisse de la TVA sur les billets de train. Autant d’in­ten­tions « peu réa­li­sables, car menées selon le prisme de ceux qui conta­minent le plus », juge le texte.