FOCUS — Un Crous menaçant qui pratiquerait le chantage et l'extorsion ? C'est le portrait qu'en dressent les syndicats étudiants Solidaires, Unef et UEG, suite à un courrier adressé aux locataires des résidences universitaires. Ils accusent en effet le centre régional des œuvres universitaires et scolaires Grenoble-Alpes d'imposer une date limite de retour aux étudiants. Mais aussi de les menacer de débarrasser leurs affaires pour les mettre au rebut. Démenti formel du Crous, qui répond point par point aux accusations.
Le Crous serait-il coupable de chantage, voire de tentative d'extorsion ? C'est ce qu'affirment dans un communiqué commun Solidaires étudiants, l'Unef et l'Union des étudiants de Grenoble (UEG). En cause : un courrier que le Crous a fait parvenir aux étudiants logeant dans les résidences universitaires grenobloises. Et dont un grand nombre a quitté le campus à l'annonce des mesures de confinement.
« Non seulement il est question de forcer la date du retour de personnes dans un appartement qu’elles louent, mais en plus le ton employé est totalement irrespectueux », écrivent les organisations étudiantes. Une lecture et une interprétation que le Crous conteste formellement. D'autant plus piqué au vif qu'il n'a eu de cesse de s'afficher aux côtés des étudiants durant le confinement.
Pas de date limite de retour, affirme le Crous
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