FIL INFO — Afin de protéger le repos des personnes qui travaillent de nuit dont les personnels soignants, la Ville de Grenoble vient d’adopter un arrêté pour limiter les nuisances sonores diurnes. Activités de bricolage ou de jardinage bruyantes sont désormais interdites sur une grande partie de la journée en semaine. Et totalement proscrites le dimanche.
La commune de Grenoble plus que jamais « apaisée » ? La municipalité annonce en tout cas l’adoption d’un arrêté pour limiter les nuisances sonores durant la journée, en semaine comme les week-ends et jours fériés. L’objectif ? « Protéger le repos des personnes qui travaillent de nuit (notamment le personnel soignant), mais également de celles qui télétravaillent », expliquent les services de la Ville.
L’utilisation d’appareils bruyants pour des travaux de bricolage ou de jardinage pouvant gêner le voisinage est désormais interdite en dehors des horaires suivants : du lundi au vendredi de 10 h 30 à 12 h 30 et de 16 h 00 à 18 h 00, et le samedi de 10 h 30 à 12 h 30. Aucun bruit n’est par ailleurs autorisé le dimanche et les jours fériés. L’intensité sonore n’est en outre pas le seul critère : la Ville tient également compte de la durée du bruit occasionné, ainsi que des vibrations ou trépidations.
Tondeuses et perceuses au repos
Concrètement, les Grenoblois sont invités à renoncer à des appareils comme les tondeuses à gazon, les motoculteurs ou les tronçonneuses pour leurs travaux de (gros) jardinage. Tout comme les bricoleurs sont priés de laisser leurs perceuses au repos et de modérer leurs coups de marteaux durant les horaires spécifiés. De quoi renforcer encore plus le calme dominical qui règne toute la semaine sur la ville par temps de confinement.
La Ville de Grenoble n’est pas la première commune de France à prendre des initiatives pour limiter les nuisances sonores en journée. Dès le 20 mars, la Ville de Morlaix (Finistère) a ainsi signé un arrêté similaire pour contrer un “boom” du jardinage et du bricolage bruyants sur son territoire. Avec menace d’une amende de 68 euros en cas d’infraction. La municipalité grenobloise n’a, pour sa part, pas (encore) indiqué les sanctions envisagées.