FIL INFO – La Métropole de Grenoble dresse en ligne la liste des 38 marchés finalement autorisés sur son territoire. Autant de dérogations accordées par la préfecture de l’Isère, sous condition de respect des règles d’espacement entre les étals, les commerçants… et les clients.
Sur la soixantaine de marchés ordinairement en activité sur le territoire de la Métropole de Grenoble, 38 sont aujourd’hui autorisés à ouvrir sur dérogation préfectorale. Pour mieux permettre à chacun de s’y retrouver, le site de Grenoble-Alpes Métropole propose désormais la liste complète des marchés par communes, accompagnés de leur plage horaire. Au total, ce sont 19 communes sur 49* qui ont obtenu une autorisation de réouverture.
Suite au renforcement des mesures de restriction, les marchés couverts ou non sont en effet interdits depuis le 24 mars 2020, sauf sur dérogation si « la tenue d’un marché alimentaire est absolument nécessaire pour répondre au besoin d’approvisionnement de la population ».
Une interdiction immédiatement dénoncée par les commerçants des marchés et leurs représentants. D’autant que les supermarchés demeurent pour leur part ouverts au public. Dès l’annonce du Premier ministre, les communes ont donc adressé à la préfecture de l’Isère des demandes d’exception, souvent couronnées de succès.
Des modalités particulières pour la tenue des marchés
« Je me félicite que nous ayons pu trouver avec les services de l’État des modalités qui (…) permettront à chacune et chacun de s’approvisionner en produits frais en proximité et assureront des débouchés pour nos productrices et producteurs locaux », se félicite Christophe Ferrari. Le président de la Métro est, par ailleurs, également maire du Pont-de-Claix, où le marché place des Alpes est autorisé d’ouverture le dimanche matin.
Les modalités à respecter ? La Métropole de Grenoble rappelle les règles : pas plus de cinq commerçants ou producteurs par marché, un espacement de 1,5 mètre entre les étals, un même espacement de 1,5 mètre entre les clients et un espacement d’un mètre entre le client et l’étal. Dernière règle : « Sur les étals où les clients étaient habitués à se servir (fruits et légumes par exemple), les commerçants le font désormais à leur place en prenant soin de nettoyer régulièrement leur zone de service. »
De quoi sauvegarder « des lieux indispensables, tant pour les agriculteurs et éleveurs locaux que pour les habitants, pour qui ils représentent l’une des solutions les plus simples pour se procurer des produits locaux », salue encore Christophe Ferrari.
Florent Mathieu
* Champ-sur-Drac, Claix, Échirolles (deux marchés), Fontaine (deux marchés), Gières, Grenoble (treize marchés), Herbeys, Jarrie, Pont-de-Claix, Quaix-en-Chartreuse, Saint-Égrève (deux marchés), Saint-Martin-d’Hères (trois marchés), Le Sappey-en-Chartreuse, Seyssinet-Pariset, Seyssins, Varces (deux marchés), Vaulnaveys-le-Haut, Vif et Vizille (deux marchés).