TROIS QUESTIONS À - Avec plus de 10 000 entreprises et près de 27 000 salariés*, le BTP représente une part importante de l'activité économique en Isère. Et condense une majorité de très petites entreprises : 60 % d'entre elles sont des structures sans salariés, quand 35 % en comptent moins d'une dizaine. Quelles sont ou seront les conséquences de la crise sanitaire pour elles ? Les chantiers doivent-ils continuer même en situation de confinement ? L'avis de Pierre Streiff, président du Medef Isère et ancien président de la Fédération du BTP Isère.
* Selon les derniers chiffres de 2017
PLACE GRE'NET – Face à la crise sanitaire du coronavirus, faut-il ou non maintenir les chantiers et l'activité du BTP ?
Pierre Streiff – Vous avez pu le voir, il y a eu un peu de tergiversations et d'incompréhension par rapport aux positionnements de la ministre du Travail Muriel Pénicaud. Les entrepreneurs du BTP ne savaient plus trop à quoi s'en tenir : d'un côté, on nous a dit de rester chez nous, de l'autre qu'il fallait aller sur les chantiers ! Le discours n'a pas été bien compris.
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