ENTRETIEN - En Isère, Didier Legeais avait tiré la sonnette d'alarme et enjoint tout un chacun à porter un masque en public, en lançant un appel sur Facebook. Alors que se déploient dans le département des centres de consultation dédiés au Covid-19, le président du conseil de l'Ordre des médecins de l'Isère revient pour Place Gre'net sur la limitation de la prescription de l'hydroxychloroquine aux cas graves hospitalisés. Et sur l'erreur que représenterait aujourd'hui un dépistage massif.
Place Gre'net - Le Conseil de l’Ordre des médecins de l'Isère, en lien avec l’Agence régionale de santé et les médecins, a annoncé ouvrir des centres de consultation médicale dédiés aux patients suspectés d’infection légère ou modérée au Covid-19. Où en est-on de ce déploiement et ces centres sont-ils assurés d'être suffisamment équipés ?
Didier Legeais - Entre 15 et 20 centres sont prévus en Isère. Ils sont en train de s'ouvrir. Ces centres Covid devraient pouvoir gérer toutes les consultations Covid mais aussi, avec des infirmiers, organiser et coordonner un certain nombre de soins à domicile.
Le Conseil de l'ordre de l'Isère a coordonné la récupération d'un grand nombre de matériels – des masques, des sur-blouses et du gel hydro-alcoolique – que l'on redistribue à tous les professionnels de santé.
Cela fait une dizaine de jours qu'en Isère on a mutualisé ce matériel grâce à la générosité de nombreuses entreprises. Ce matériel a été mis à la disposition en priorité des réanimations et, dans un deuxième temps, redistribué aux auxiliaires de vie, aux infirmières, aux dentistes, kinés, médecins généralistes, spécialistes…
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