FOCUS - L'angoisse grandit dans les services encore en fonctionnement à la Ville de Grenoble. Cette dernière a bien annoncé la fourniture de masques pour le personnel des écoles et la police municipale, mais sans préciser de date… Et quand bien même toutes les précautions possibles seraient mises en œuvre, il n'y a pas de risque zéro, s'évertue à dire le syndicat FO. Celui-ci réclame ainsi que seuls les volontaires soient réquisitionnés pour les missions nécessitant un contact avec le public.
Il n’y a pas eu de nouveaux cas de covid-19 repérés ces dernières quarante-huit heures, déclare Maud Tavel, adjointe aux ressources humaines de la Ville de Grenoble.
L’anxiété monte pourtant chez certains agents, qui ne s'estiment pas suffisamment protégés du virus.
Accueil administratif, agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (atsem), animateurs, policiers municipaux, agents de la propreté urbaine, agents des espaces verts, des ateliers municipaux, personnel à la cuisine centrale… Ils sont une centaine d’agents mobilisés, à tour de rôle, sur le terrain pour assurer les missions prioritaires de la Ville.
« Dans les écoles, on fabrique des masques en tissu et même en Sopalin ! »
L'angoisse grandit dans les rangs, en particulier chez les atsem et les animateurs officiant, par rotation, dans sept écoles recevant une cinquantaine d'élèves. En l'occurrence des enfants du personnel soignant, le plus en contact avec les malades du coronavirus. Or les enfants présentent la particularité de pouvoir porter le virus sans déclencher aucun symptôme.
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