Alors que le président de la République a annoncé débloquer 300 milliards d’euros pour soutenir les acteurs économiques face à la crise du coronavirus, les services préfectoraux de l’Isère mais aussi la Métropole de Grenoble ont dévoilé les premières mesures d’aide ou d’accompagnement mises en place.
Trois cent milliards d’euros. Telle est la somme que le président de la République a annoncé provisionner pour accompagner les acteurs économiques dans la crise du coronavirus. « Aucune entreprise, quelle que soit sa taille, ne sera livrée au risque de faillite. Aucune Française, aucun Français, ne sera laissé sans ressources », a promis Emmanuel Macron lors de sa deuxième intervention au soir du 16 mars 2020.
Les premières mesures d’ores et déjà en place ? « Des délais de paiement d’échéances sociales ou fiscales », « un soutien de l’État et de la Banque de France (médiation du crédit) pour négocier avec sa banque un rééchelonnement des crédits bancaires » ou encore « la reconnaissance par L’État du coronavirus comme un cas de force majeure pour ses marchés publics », détaille la préfecture de l’Isère.
La Métropole « aux côtés des acteurs économiques »
Les services de l’État mentionnent encore « la mobilisation de BPIFrance pour garantir des lignes de trésorerie bancaires dont les entreprises pourraient avoir besoin à cause de l’épidémie ». Voire des remises d’impôts directs pour les situations les plus difficiles, après examen individualisé de la demande. Pour plus d’informations, la préfecture invite à s’adresser par courriel à la Direccte, aux CCI ou aux Chambres des métiers de l’artisanat.
À l’échelle locale, la Métropole de Grenoble annonce elle aussi prendre des mesures pour se tenir « aux côtés des acteurs économiques » du territoire. « Tout est actuellement mis en œuvre afin de maintenir la continuité de la chaîne comptable et financière métropolitaine et, ainsi, soutenir la trésorerie des entreprises », écrit la Métro en dévoilant ses premiers dispositifs. Ces derniers seront susceptibles d’être complétés « au fur et à mesure de l’évolution de la situation ».
Première piste ? « D’ores et déjà, la perception de la taxe de séjour est suspendue en soutien au secteur de l’hôtellerie ». En attendant des exonérations ou des suspensions de loyers pour les commerces contraints à la fermeture, qui seront proposées au Conseil métropolitain « dès que possible ». Enfin, « la Métropole maintiendra son soutien aux organisateurs d’événements en dépit de leur annulation dès lors que des dépenses ont été engagées ».