EN BREF – Au Pont-de-Claix, deux listes font face au maire sortant Christophe Ferrari, également président de la Métropole grenobloise. Celle de la communiste Simone Torres, et une liste divers centre menée par Julien Dussart.
Christophe Ferrari, maire du Pont-de-Claix mais surtout président de la Métropole, brigue un troisième mandat dans sa ville.
Au programme de la liste Une ville qui avance : accentuer la transition écologique, notamment grâce au Pacte rivière, et mieux intégrer la ville en matière de mobilité. Mais aussi renforcer la solidarité et la démocratie locale.
Le maire sortant propose notamment de créer des panels citoyens pour encourager les propositions émanant de la société civile. Il veut également mettre en place l’accent sur l’éducation, avec la création d’un service d’aide aux devoirs et le plafonnement des cantines à 5 euros. Mais aussi soutenir les personnes âgées, en expérimentant un complément de revenu minimum garanti.
Une liste PCF menée par Simone Torres
Autant de mesures qui n’ont pourtant pas suffi à rallier toute la gauche. En effet, Simone Torres, élue communiste de la Ville et vice-présidente du CCAS, présente une liste d’opposition.
« Reprenons la parole » critique notamment la hausse de la taxe foncière sous le mandat de Christophe Ferrari, la suppression de certains arrêts de bus, ainsi que le manque de prise en compte des personnes handicapées.
Elle propose donc de confier à un élu spécifique l’aménagement de la ville, afin de répondre à leurs besoins. Ainsi que rétablir les arrêts de bus de proximité sur le cours Saint-André, son cheval de bataille. Et comme le maire sortant, elle compte mettre le paquet sur l’écologie. Oui, mais l’écologie « non punitive », c’est-à-dire axée sur le développement et la gratuité des transports en communs.
La liste du centre veut impulser du renouvellement au Pont-de-Claix
Enfin, une liste divers centre est également dans la course. Julien Dussart, pourtant 7e adjoint au maire, est tête de liste pour Agir ensemble pour Pont-de-Claix. Il compte sur l’envie de renouvellement des Pontois après les trois mandats de Christophe Ferrari.
Son engagement : « fini le temps où tout est concentré dans les mains d’un seul homme. » Il promet que chaque élu sera en charge de sa délégation et prendra des décisions en concertation et avec l’aval de la population.
Il compte également renforcer les aides à l’embauche des habitants, mais aussi œuvrer pour l’insertion des jeunes grâce aux clauses d’insertion et aux services civiques. Autre mesure phare : l’installation d’un marché bio et local place du 8 mai certains soirs de semaine pour dynamiser les petits commerces.
Car le candidat du centre n’est pas en reste sur l’écologie, décidément au cœur de ces municipales. Il veut notamment développer les jardins partagés et revégétaliser les axes routiers. Sans oublier la sensibilisation dans les écoles, avec le renforcement de l’éducation à l’environnement et l’encouragement des projet pédagogiques écologiques.
Absence de la droite
Mais la grande absente de ces municipales au Pont-de-Claix, c’est la liste d’opposition de droite. En effet, le candidat Thomas Ditrani, tête de la liste Pont-de-Claix autrement a finalement renoncé à sa candidature, faute d’avoir pu réunir assez de colistiers.
Le blog Grenoble Agglo tenu par Denis Bonzy accuse notamment les deux conseillers départementaux Sandrine Martin-Grand et Pierre Gimel de ne pas avoir épaulé la droite dans l’élaboration de cette liste.
Anissa Duport-Levanti