FIL INFO – Première solu­tion française de téléconsultation vétérinaire, la jeune pousse gre­no­bloise Linkyvet vient de réa­li­ser une levée de fonds auprès d’investisseurs régionaux. Créée en avril 2018, elle entend « confor­ter sa posi­tion de pion­nier sur le marché de la téléconsultation vétérinaire ».

Linkyvet vient de lever 550 000 euros. Une pre­mière levée de fonds pour cette jeune entre­prise pro­po­sant une « solu­tion digi­tale » fran­çaise de télé­con­sul­ta­tion vété­ri­naire aux pro­prié­taires d’a­ni­maux et aux pro­fes­sion­nels. De quoi lui per­mettre de « ren­for­cer son équipe, [d”] enri­chir sa solu­tion avec de nou­velles fonctionnalités et [d”] accélérer son développement commercial ».

Equipe Linkyvet lors du congrès natio­nal vétérinaires – AFVAC 2019 © Linkyvet

Cette levée de fonds a été menée auprès de Kreaxi, spé­cia­liste du finan­ce­ment des toutes jeunes entre­prises en région Auvergne-Rhône-Alpes ; de C2AD, l’outil de capi­tal inves­tis­se­ment du Crédit agri­cole Sud Rhône-Alpes et du Crédit agri­cole des Savoie ; et d’un pool de Business Angels, consti­tué essen­tiel­le­ment de vétérinaires.

Pionnière dans son domaine, cette solu­tion digi­tale per­met de ren­for­cer la rela­tion à dis­tance entre vété­ri­naire et pro­prié­taire d’a­ni­maux, grâce à une appli­ca­tion de « visio-consul­ta­tion et de tchat » adap­tée aux usagers.

Créée par en avril 2018, la société a déjà rem­porté plu­sieurs prix, dont le trophée de e‑santé ani­male. Elle a lancé sa solu­tion numé­rique sur le mar­ché fin 2019.

Comment ça marche ?

Solution propriétaire d’a­ni­mal Linkyvet © Linkyvet

Le pro­prié­taire de l’a­ni­mal peut com­mu­ni­quer avec le soi­gnant mais aussi lui trans­mettre des pho­tos ou vidéos. Ainsi le méde­cin peut-il réa­li­ser un diag­nos­tic per­son­na­lisé à distance.

Pour le vété­ri­naire, « Linkyvet per­met d’assurer une meilleure conti­nuité des soins et de développer la médecine préventive ». Pour des cas moins urgents, le patient peut être conseillé à dis­tance sur les soins à admi­nis­trer à l’a­ni­mal. De plus, l’ap­pli­ca­tion per­met de tenir informé « le client à la suite de l’opération de son ani­mal lors d’une hos­pi­ta­li­sa­tion ». Enfin, elle répond à la pro­blé­ma­tique actuelle de « désert vétérinaire » et offre des consul­ta­tions à distance.

L’équipe de Linkyvet rap­pelle que ces outils « sont mis en œuvre et à dis­po­si­tion du client, mais tou­jours à l’initiative du vétérinaire ». Et conti­nue dès à pré­sent à tra­vailler sur de nou­velles fonc­tion­na­li­tés « pour res­ter à la pointe de l’innovation dans le domaine de la télémédecine vétérinaire ».

Lise Gaeta