FOCUS — Les syndicats FO et CFTC de la Ville de Grenoble déposent un préavis de grève des agents du service Élections-enquêteurs pour le lundi 9 mars. Une date qui n'est pas choisie au hasard, à quelques jours du premier tour des élections municipales, alors que les agents ont la charge de la logistique des bureaux de vote.
Après un mouvement de grève des agents du service d'accueil de l'Hôtel de Ville de Grenoble le 17 février (voir encadré), c'est au tour du service Élections-enquêteurs de déposer un préavis de grève pour le lundi 9 mars. Le motif de colère reste le même : les sept agents concernés demandent une revalorisation salariale, au travers d'une évolution de leur « niveau de cotation Rifseep », qui fixe les primes accordées aux fonctionnaires.
L'augmentation demandée ? 150 euros bruts par mois, explique le secrétaire syndical adjoint Force ouvrière de la Ville de Grenoble Patrick Fiorina. Une revalorisation salariale qui se justifie pas le travail accompli par les agents, considère le syndicaliste. Qui rappelle qu'aux yeux de plusieurs syndicats de la Ville, l'enveloppe de 1,5 million d'euros dédiée au Rifseep et votée en conseil municipal « n'a pas été répartie convenablement ».
Un préavis de grève six jours avant les élections municipales
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