FIL INFO – C’est une première : l’égérie de la lutte contre le réchauffement climatique Greta Thunberg est attendue à Grenoble vendredi 13 mars. La jeune Suédoise de 17 ans doit participer à la marche (et à la grève) pour le climat prévue ce jour, avant de se rendre à Paris le lendemain.
Greta Thunberg ne participera finalement pas à la manifestation pour le climat à Grenoble du 13 mars pour des « raisons familiales », a‑t-on appris ce mardi 10 mars.
« C’est officiel : Greta Thunberg sera présente à Grenoble lors de notre mobilisation du 13 mars ! » Tel a été le message lancé sur les réseaux sociaux par le collectif Fridays For Future Grenoble le vendredi 28 février. Une annonce qui n’est pas passée inaperçue : alors que les publications de la page enregistrent en général une poignée de commentaires et de partages, la venue de l’adolescente a été relayée près de 500 fois. Et largement relayée dans les médias.
C’est à l’origine le collectif national Youth For Climate France (« La jeunesse pour le climat ») qui a annoncé la venue en France de l’égérie de la lutte contre le réchauffement climatique. Avec deux seules destinations indiquées pour le moment : une participation à la marche pour le climat de Grenoble le vendredi 13 mars, prévue à partir de 16 heures au départ de la gare. Suivie d’un passage à Paris le lendemain, samedi 14 mars.
Un gage de succès pour la marche grenobloise pour le climat
Égérie mondiale de la lutte contre le réchauffement climatique, la jeune suédoise de 17 ans a plaidé devant les plus importantes instances mondiales, de la Cop24 en 2018 au sommet mondial de l’Onu en 2019.
Sa renommée et sa popularité lui ont valu d’être nommée « personne de l’année » par le magazine Time. Quitte à provoquer la jalousie d’un Donald Trump qui n’a pas hésité, comme déjà par le passé, à attaquer l’adolescente via son compte Twitter.
La présence de Greta Thunberg à Grenoble est-elle un gage de succès pour la marche (et la grève) pour le climat ? Sans doute une aubaine aussi pour certains candidats aux municipales. À commencer par le maire sortant Éric Piolle. Dont la liste Grenoble en commun a déjà repris l’image de la jeune Suédoise pour l’incorporer dans l’un des visuels de ses cartes postales, nanti du slogan : « Nous avons le climat en commun ». Avec l’autorisation de la principale intéressée ?