PORTRAIT INTERACTIF - Le Rassemblement national grenoblois n'aura pas de liste pour les prochaines municipales à Grenoble. Parti le 29 octobre dernier, Damien Berthélémy, tête de liste du parti de Marine Le Pen, n'a finalement pas réussi à rassembler 58 colistiers, puisque huit femmes manquaient à l'appel au dernier jour du dépôt des candidatures en préfecture. Portrait (réalisé avant son retrait) de ce nationaliste, populiste et démocrate, qui a tenté de reconstruire une réelle équipe RN à Grenoble.
C'est dans son logement du boulevard Joseph-Vallier que Damien Berthélémy nous reçoit, dans un cadre sobre. Habitant de la Capuche pendant plusieurs années, il a par la suite déménagé à Saint-Hilaire-du-Touvet. Ce, avant de rejoindre la métropole grenobloise pour ce qui [aura été] sa quatrième candidature RN, les municipales 2020.
Qu'est-ce qui l'amène en politique à Grenoble ? "Un sentiment d'urgence, tout d'abord. Je ne suis pas du tout attiré à la base par la politique. Mais il faut bien que quelqu'un fasse le job ! Pourquoi Grenoble ? J'ai habité à la cité Capuche, et à Grenoble, il fallait que quelqu'un reprenne le flambeau, du fait du départ de Mireille d'Ornano et de l'état de santé d'Alain Breuil, qui étaient les deux candidats naturels."
Damien Berthélémy : "Je veux laisser quelque chose derrière moi"
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