TROIS QUESTIONS À - C'est un nouveau départ pour Paul Bron. Le conseiller municipal d'opposition grenoblois change de vie. Il quitte son mandat politique, son parti Génération-s, mais aussi Grenoble. Résidant désormais à Saint-Martin-d'Hères, il s'engage auprès de Georges Oudjaoudi et du collectif Solid'Hères pour les municipales de mars prochain.
Place Gre'net : Qu'entendez-vous quand vous dites avoir quitté la "marmite" municipale grenobloise ?
Paul Bron : J'entends par là évoquer la complexité du fonctionnement d'une commune comme Grenoble. Je suis un partisan du “municipalisme”, avec un contexte politique plus proche des vies de quartier.
Et je souhaitais quand même échapper au contexte bouillant de la politique grenobloise. Trop de radicalité, peu de tolérance. C'est une ville où la politique nationale prend beaucoup de place. La place laissée au citoyen est bien trop mince.
De plus, la place qui était la mienne dans l'opposition n'est pas très intéressante. Elle ne permet pas de s'impliquer concrètement dans la politique municipale. On ne se sent pas entendu, il y a un peu de résignation.
L'élu doit être un animateur du débat. Or tout est ficelé d'avance. Il faut revoir le rôle d'une opposition au sein d'un conseil municipal. Avec la Métropole, les centres de décision se sont éloignés du citoyen. Notamment parce que le relais n'est pas fait dans les communes.
Place Gre'net : Pourquoi avez-vous quitté Génération-s fin décembre, un parti que vous aviez rejoint en 2016 ?
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