FOCUS - Leur plainte jugée irrecevable sur les dossiers des marchés de la Fête des tuiles et du rachat du bâtiment du Crédit agricole, deux Grenobloises ont saisi le maire de Grenoble. Pour lui demander d'inscrire à l'ordre du jour du prochain conseil municipal la… constitution de partie civile de la Ville sur des dossiers où elle est plus ou moins directement mise en cause. Alain Carignon a également annoncé, ce samedi 8 février au matin, avoir déposé un vœu en ce sens.
Fête des tuiles, bâtiment du Crédit agricole, suite et… pas fin. Alors que les échéances électorales approchent à grands pas, une procédure chasse l'autre dans ces deux dossiers qui, depuis des mois, reviennent plus ou moins régulièrement sur le devant de la scène politico-financière grenobloise.
Si le parquet de Grenoble, puis la doyenne des juges d'instruction ont jugé la plainte de deux Grenobloises irrecevable, les deux affaires ne sont pas closes pour autant.
Nouvel épisode ? Via leur avocat, Me Boulloud, les deux requérantes réclament désormais que la ville de Grenoble porte à son tour plainte contre X, avec constitution de partie civile, « les faits dénoncés (ayant) lésé ladite collectivité », soulignent-elles. Et que ce point soit donc inscrit à l'ordre du jour du prochain conseil municipal, le 10 février. Dernier “rebondissement”, Alain Carignon a annoncé, par voie de communiqué, avoir déposé un vœu en ce sens vendredi 7 février.
« Qui veut-on protéger aujourd'hui à Grenoble »
Contactés, les services de la Ville n'ont pas répondu à nos sollicitations. Mais le point n'apparaît pas pour l'instant à l'ordre du jour des élus. Il y a aussi peu de chances pour que, même inscrite à l'ordre du jour, la question soit votée au vu du rapport de forces dans l'hémicycle municipal.
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