EN BREF — Le fondateur et président du Printemps républicain Amine El Khatmi est présent à Grenoble pour une conférence jeudi 23 janvier. L’occasion de présenter la Charte des valeurs républicaines que le mouvement propose aux candidats aux élections municipales de Grenoble. Un document qui prône la justice sociale, la lutte contre les idéologies identitaires et communautaires, et un respect strict des principes de laïcité.
« Douze engagements pour faire vivre la République au quotidien ». Tel est le sous-titre de la Charte des valeurs républicaines que le mouvement du Printemps Républicain veut soumettre à l’ensemble des candidats aux élections municipales du territoire français. Un document que le fondateur et président du Printemps républicain Amine El Khatmi aura l’occasion de défendre à l’occasion d’une conférence à Grenoble, ce jeudi 23 janvier à 19 heures, Maison du Bois d’Artas.
« Cette charte explicite les valeurs et principes de la République (…) et vise à réaffirmer l’importance du principe de laïcité, indissociable des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité », décrit le Printemps républicain. Qui invite chaque citoyen impliqué dans la campagne des municipales à la signer et à s’engager à respecter les principes proposés. Et se réserve la possibilité de soutenir une liste signataire… comme de refuser une signature.
Justice sociale, égalité et laïcité
Les articles de la charte ? Ceux-ci sont divisés en quatre chapitres. Le premier, intitulé « Exemplarité du rôle de l’élu », préconise ainsi le « refus de toute alliance identitaire ». Dans le but de « faire barrage aux listes du Rassemblement national ainsi qu’à toutes formations non républicaines ». La lutte contre le communautarisme et le « séparatisme culturel » compte aussi parmi les exigences, de même que le refus du « clientélisme » et de la « corruption ».
Second chapitre : « Veiller à l’égalité des droits ». Le Printemps républicain préconise le principe de « justice sociale », sans « distinctions entre les précarités » et via « le sauvetage de nos services publics ». Autre exigence ? « L’égalité entre les femmes et les hommes », loin des « des préjugés différentialistes, qu’ils soient de nature raciste, sexiste, culturaliste ou sociale ». Enfin, la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et l’homophobie compte parmi les items de la charte.
Cheval de bataille du Printemps républicain, la laïcité occupe une place importante avec le chapitre « Veiller au strict respect de la laïcité au quotidien ». Le mouvement appelle ainsi les candidats à garantir la laïcité dans les services publics, mais aussi à travers ses liens avec des partenaires éducatifs et associatifs. Ce grâce à des actions de prévention de la radicalisation ou du conspirationnisme, et un regard porté sur la nature des contenus proposés par les associations.
Dernier chapitre : « Faire vivre les valeurs de la République ». Le mouvement préconise la création d’instances et de chartes de la laïcité. Mais aussi des temps de formation des élus comme des agents au respect du devoir de neutralité des représentants de la République.
Enfin, le Printemps républicain prône la « diversification du commerce local ». Notamment en « encadrant la prolifération de commerces communautaires ». Ceci pour permettre « l’appropriation par toutes et tous des lieux de partage qui sont aussi des lieux du commun ». Et éviter que « l’établissement des lieux de vie d’une commune [se fasse] au détriment de la place des femmes dans les commerces, ni de qui que ce soit ».