FIL INFO — Les particules fines sont de retour sur le territoire isérois. Si le bassin grenoblois est pour l’heure seulement placé en procédure d’information-recommandation, le bassin lyonnais et le Nord-Isère sont pour leur part en niveau d’alerte N1. Avec des restrictions de circulation à la clé, en matière de vitesse comme d’autorisation de véhicules.
La pollution s’invite sur le territoire isérois. Tandis que le bassin lyonnais et le Nord-Isère sont placés en niveau d’alerte N1 pour un épisode de pollution aux particules fines, la préfecture de l’Isère active la procédure d’information-recommandation pour le bassin grenoblois. Le département connaît ainsi son premier pic de pollution aux particules fines de l’année 2020, phénomène régulier et récurrent tout au long des saisons.
Les recommandations de circulation sur le bassin grenoblois ? Les services de l’État conseillent d’abaisser sa vitesse de 20 km/h sur les axes où elle est supérieure à 90 km/h et de l’abaisser à 70 km/h sur les voies pour lesquelles la vitesse maximale autorisée est de 80 km/h. Mais aussi de « s’abstenir de circuler avec un véhicule de norme inférieure ou égale à Euro 3 et / ou dont la date d’immatriculation est antérieure au 1er janvier 2006 ».
Des restrictions fermes sur le Nord-Isère
Sur le bassin lyonnais et le Nord-Isère, les recommandations deviennent obligations. Les automobilistes doivent appliquer les baisses de vitesse. Et « seuls les véhicules disposant d’un certificat de qualité de l’air de classe “zéro émission moteur”, de classe 1, 2, ou 3 sont autorisés à circuler dans les communes de Bourgoin-Jallieu, Chasse-sur-Rhône, L’Isle d’Abeau, Pont-Evêque, Saint Quentin-Fallavier, Vaulx-Milieu, La Verpillère, Vienne, Villefontaine et Seyssuel ».
Comme de coutume en cas d’activation du niveau 1 de pollution, d’autres restrictions s’imposent : l’utilisation du bois comme mode de chauffage est interdit, de même que la combustion de déchets (avec ou sans dérogation). Les travaux d’entretien à base de solvants organiques sont également prohibés. Quant aux secteurs industriels, agricoles et BTP, ils sont assujettis aux restrictions d’usage.
La santé des personnes étant en jeu, la préfecture recommande enfin aux personnes sensibles et vulnérables de s’éloigner des axes routiers aux heures de pointe, de limiter les sorties durant l’après-midi, de même que les activités physiques et sportives en plein air. Et recommande pour finir à chacun de privilégier des modes de déplacement moins polluants comme le vélo ou les transports en commun, tout en invitant les entreprises à privilégier le télétravail.