FIL INFO — Le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes a récemment présenté les aides attribuées par la Commission permanente du 20 décembre 2019 en matière de sécurité. Au total, plus de 4,6 millions d’euros consacrés à l’installation de caméras de vidéo-surveillance. Dont une petite partie sous forme d’aides aux communes… et une grande pour la sécurisation des gares.
Pour le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, nouvelle année rime avec… sécurité. Les aides attribuées par la Commission permanente du 20 décembre 2019 octroient ainsi, au total, « plus de 4,6 millions d’euros pour la sécurité de la population dans les communes et les transports ». Dont près de 500 000 euros pour les aides aux collectivités… et 4 millions investis dans la « sécurisation des gares ».
L’aide aux communes ? Elle concerne exclusivement l’installation ou le développement d’un réseau de « vidéoprotection des espaces publics ». Une vingtaine de municipalités sont concernées, pour des aides allant de 3 000 à 30 000 euros. En Isère, la Région accompagne ainsi l’installation de cinq caméras à Heyrieux (28 860 euros), de sept caméras à La-Tour-du-Pin (22 485 euros) et de quinze caméras à Serpaize (30 000 euros).
Plusieurs millions d’investissement dans la vidéo-surveillance des gares
La vidéo-surveillance s’invite également dans les gares du territoire régional. « Fin 2019, 80 gares ont été équipées de 1 050 caméras de vidéoprotection », rappelle le Conseil régional, en expliquant cibler « les gares les plus fréquentées ou les plus sensibles ». Pas question d’en rester là, ajoute la collectivité : « L’objectif est de sécuriser en vidéoprotection un tiers des gares, soit 123 gares, avant l’été 2021 », précise-t-elle.
À travers une nouvelle convention signée avec la SNCF, la Commission permanente du 20 décembre 2019 a fixé les investissements à venir. Au programme, « l’installation et la connexion (…) au réseau fibre de caméras » de 23 gares, parmi lesquelles Pont-de-Beauvoisin, Saint-Marcellin, Pontcharra-sur-Bréda ou encore Allevard. Montant de l’investissement ? Pas moins de 3,75 millions d’euros, chiffre la Région.
Une somme à laquelle s’ajoutent 150 000 euros consacrés à des études et 250 000 euros dédiés au centre d’enregistrement des images collectées par les caméras, conservées pendant un mois. La Région renouvelle enfin le financement du tarif préférentiel « Illico sûreté ». Jusqu’ici réservé aux gendarmes, agents de sécurité et policiers nationaux, celui-ci est désormais étendu aux agents de l’administration pénitentiaire et du service des douanes.