EN BREF - La situation devient tendue aux urgences du CHU de Grenoble. À la grève vient se greffer une pénurie de médecins qui met à mal le fonctionnement du service. D'où la fermeture de la moitié des lits d'hospitalisation de courte durée. Pour tenter d'assurer la permanence des soins, la direction du CHU fait désormais appel à des ressources internes et externes. Tout en conseillant aux patients de s'orienter vers la médecine de ville.
Situation tendue aux urgences du CHU de Grenoble, où la moitié des lits de l'unité d'hospitalisation de courte durée – soit dix des vingt lits – sont fermés. En cause ? La pénurie de médecins, désormais chronique, pour faire tourner un service qui, à chaque épidémie de grippe, n'arrive plus à faire face à l'afflux de patients.
Mais en ce début du mois de janvier, ce ne sont pas les traditionnels virus qui grippent la machine. Juste le manque de praticiens, sur fond d'une grève qui dure depuis plusieurs mois. D'après la direction, 20 % des postes ne sont pas pourvus aux urgences. La CGT, elle, en compte 25 %.
Le 8 janvier dernier encore, le CHU multipliait les appels à candidature en vue de pourvoir ses postes de titulaires comme de remplaçants. Résultat ? Sur la quarantaine de médecins urgentistes, une dizaine manquent toujours à l'appel.
Les médecins spécialistes en renfort pour faire tourner les urgences
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