FOCUS – Le Grenoblois, « journaliste amateur » et militant de gauche alternative, Jean-François Le Dizès, 73 ans, est retenu en Algérie par les autorités algériennes. Ces dernières lui ont confisqué son passeport. Son “délit” ? Avoir pris des photos de manifestants de l’Hirak, mouvement de protestation contre le régime en place. Ce dimanche 5 janvier, la police lui a appris que son cas s’était « aggravé ».
Pour la quinzième fois, Jean-François Le Dizès, habitant de Grenoble, s’est rendu en Algérie. Directeur de publication du mensuel Ensemble Isère, l’homme est militant de la gauche alternative et se désigne comme « internationaliste ». Il milite par ailleurs au sein du collectif pour la gratuité des transports en commun de l’agglomération grenobloise.
Profitant de ses congés de fin d’année, il est parti en Algérie le 20 décembre et comptait reprendre l’avion pour Grenoble, ce lundi 6 janvier. Ce qui ne lui est pas possible sans passeport, celui-ci lui ayant été confisqué par la police algérienne.
Son supposé délit ? Le Grenoblois a pris, le 27 décembre, à Tizi Ouzou, des photos d’une manifestation de l’Hirak, mouvement de protestation en faveur de la mise en place d’une Deuxième République et du départ des dignitaires du régime.
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