FIL INFO – Le projet Grandalpe entame une nouvelle étape de son développement à Échirolles. Le quartier des Granges va ainsi faire peau neuve afin d’accueillir, entre autres, le nouveau centre d’innovation de la multinationale Artélia. Un projet qui doit permettre la pérennisation de près de 500 emplois.
« Nous avons décidé de rester dans la métropole car nos racines sont ici. » La déclaration de Benoit Clocheret, président exécutif de la société Artélia, a le mérite de la clarté. Acteur majeur de l’ingénierie en France et à l’international, le groupe compte près de 4 000 collaborateurs dans le monde.
Historiquement implantée à Échirolles et au Pont-de-Claix, Artélia va donc recentrer son activité sur le quartier des Granges à Échirolles. Le nouveau centre d’innovation qui y sera construit, ainsi que de nouveaux bureaux, permettront d’accueillir les 500 employés de l’entreprise. Sans compter l’implantation de logements, commerces et services. Un renouveau urbain qui s’inscrit dans le cadre du « grand projet urbain métropolitain » Grandalpe.
Un projet de grande ampleur
En plus de la construction de son nouveau centre d’innovation, Artélia souhaite par ailleurs installer le siège de sa filiale Eau et Environnement.
Un projet immobilier « d’envergure qui nous engage pour quelques décennies », assure Benoît Clocheret. À noter que le reste du terrain sera notamment dédié à la constitution d’une réserve foncière stratégique d’environ 3,3 hectares pour le compte de la Métropole.
Grandalpe, un futur quartier Presqu’île ?
« Une partie de l’avenir de la métropole se jouera, là, sur ce secteur à haut potentiel qui sera à n’en pas douter la prochaine Presqu’île. » Christophe Ferrari n’a pas choisi ses mots au hasard. Car le président de la Métro nourrit de grandes ambitions pour le projet de territoire Grandalpe.
Idem pour Renzo Sulli qui se félicite ainsi de cette « nouvelle étape majeure […] commen[çant] à donner corps à ce projet Grandalpe ». Et ce dernier de louer l’activité économique en plein essor dans le quartier, après les implantations « d’Atos en octobre et d’Aledia il y a quelques semaines ».
Thomas Courtade