FOCUS - La CGT de Schneider Electric interpelle sur la politique d’emploi du groupe, entre autres dans le bassin grenoblois. Le spécialiste mondial de la gestion de l’énergie et des automatismes procèderait en toute discrétion à de nombreuses suppressions d’emploi, selon le syndicat.
« En 1984, Schneider Electric employait 10 000 personnes dans le bassin grenoblois. Aujourd’hui, c’est moins de 5 000 », déclare Fabrice Naud, secrétaire général adjoint de la CGT de Schneider Electric Ets à Grenoble. Des salariés du site se sont ainsi mobilisés, ce lundi 2 décembre à l'heure du déjeuner, avec leurs collègues de celui de Meylan.
Le licenciement récent d’un salarié a ravivé la colère de nombre de ses collègues. Ce alors même que le groupe est dans une période de grand déménagement, en vue de réorganiser ses quinze sites en quatre grandes implantations dans le bassin grenoblois.
Des transferts d’activité en Asie
La CGT a adressé, le 24 octobre dernier, une lettre ouverte à Jean-Pascal Tricoire, PDG de Schneider Electric, pour l’interpeller sur la politique d’emploi du groupe. Celle-ci questionnait « la pertinence de certaines délocalisations », après que « des annonces [aient] été faites au CSE (comité social et économique, ndlr) central et dans les différents CSE locaux concernant des transferts d’activité en-dehors de la France ».
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