EN BREF – Le 29 novembre et le 1er décembre, l’Orchestre universitaire de Grenoble propose Musiques de films à la Salle Olivier Messiaen. L’occasion de redécouvrir des grands classiques, comme nous l’explique Benjamin Molleron, vice-président de l’orchestre.
« Chaque année est toujours un peu moins classique ! », s’enthousiasme Benjamin Molleron, vice-président de l’Orchestre universitaire de Grenoble au sujet de « Musique de Films ».
Un événement phare annuel, en phase avec l’esprit de l’Orchestre, créé en 1977 par des professeurs d’université et des chercheurs du CNRS et dirigé depuis 1989 par le chef d’orchestre Patrick Souillot. Son ambition : changer l’image de la musique classique.
« Notre objectif est de faire des mariages avec des musiques différentes du répertoire symphonique habituel pour montrer au public que la musique classique est partout, comme dans la publicité ou dans les films. »
Aussi, si le groupe à choisi le thème « musiques de films », c’est dans un but bien précis. « On voulait mettre à l’honneur un style musical qui n’est pas valorisé comme un genre à part entière. »
Western, films français et documentaires
Lors de ces deux soirées qui débuteront respectivement à 20 h 30 et 17 h 30, la musique de western sera à l’honneur. « On va notamment reprendre la musique de Ennio Morricone qui n’est quasiment jamais jouée car les partitions sont introuvables. Nous avons ainsi fait appel à un arrangeur fan du réalisateur qui les a toutes réécrites. »
Une chance donc pour l’orchestre qui pourra faire la part belle aux films Le Bon, la Brute et le Truand, Le professionnel ou encore Cinema Paradiso. Le tout en présence de la chanteuse Susanna Rigacci, qui a enregistré les bandes originales avec Ennio Morricone.
Parmi les autres temps forts de ces concerts, notons les medleys de grands classiques comme Hook, Pirates des Caraïbes ou encore Star Wars. Et pour valoriser notre patrimoine cinématographique, l’équipe reprendra également les bandes originales de célèbres films français comme La Boum ou Un homme une femme.
L’originalité de l’événement repose enfin sur la reprise des musiques de Laurent Chaix, un artiste local. Ce dernier a d’ailleurs réalisé des bandes originales pour des documentaires autour de la nature et de la montagne. « Patrick Souillot a directement vu que sa musique, très figurative, avait toute sa place ici. On reprendra ces morceaux qui dureront trois minutes chacun. » Une véritable plongée au cœur du septième art en somme !
Alice Colmart