FOCUS - Mais que se passe t-il donc à Sintertech ? L'entreprise spécialisée dans la métallurgie des poudres pour le secteur automobile connaît une situation paradoxale. Sa liquidation judiciaire prononcée le 15 octobre dernier signait la fin d'une ère pour cette entreprise au savoir-faire unique. Tellement unique que les 210 salariés des sites isérois de Pont de Claix et de Veurey-Voroize ont dû reprendre le travail ce début de semaine. Explications.
La situation paraît inédite voire ubuesque. Elle est pourtant bien réelle. Sintertech, fleuron de l'industrie française et iséroise, a été placée en liquidation judiciaire le 15 octobre dernier par le tribunal de commerce de Grenoble. Seul un repreneur s'était manifesté. Il a vite été écarté à la fois par « le tribunal et par les salariés, en même temps quand on veut licencier 114 personnes et baisser les rémunérations ça n'aide pas » affirme Nicolas Benoit, secrétaire général de l'union départementale CGT de l'Isère.
Après le placement en redressement judiciaire en mars dernier pour six mois, la voie était donc toute tracée vers la liquidation avec plus de 200 salariés isérois sur le carreau (300 avec le site situé à Oloron-Sainte-Marie). Et pourtant l'ensemble des salariés ont repris le travail depuis le début de la semaine.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 76 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous