FIL INFO — Case prison pour la ministre de la Justice en simple visite en Isère. Après avoir visité la prison de Varces en juin 2019, Nicole Belloubet se rend cette fois à Saint-Quentin-Fallavier le vendredi 25 octobre. Pour un tour (de nouveau) rapide de son centre pénitentiaire. Mais aussi pour assister à la restitution du groupe parlementaire régional du Grenelle de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Retour de la ministre de la Justice Nicole Belloubet en Isère. Après un passage à Grenoble et Varces le vendredi 28 juin, la garde des Sceaux se rendra au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier vendredi 25 octobre. Une visite expresse, puisque l’arrivée de la ministre est prévue à 13 h 45… et son départ à peine deux heures plus tard. Entre-temps, Nicole Belloubet aura visité le centre et participé à une réunion sur la lutte contre les violences faites aux femmes.
Outre la visite de l’établissement pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, la garde des Sceaux vient en effet assister à la restitution du groupe parlementaire régional du Grenelle de la lutte contre les violences faites aux femmes. Un Grenelle officiellement lancé le 3 septembre, qui se fixe pour objectif de « prendre des engagements concrets et collectifs visant à lutter toujours plus efficacement contre les violences conjugales ».
Une visite sur fond de tensions à Varces
La visite de la ministre s’inscrit dans un climat particulier en Isère. Seize détenus et ex-détenus de la prison de Varces ont en effet récemment saisi le tribunal administratif de Grenoble. Leur but ? Obtenir une expertise qui viendrait confirmer l’état de dégradation et de saleté avancée de l’établissement. Une situation notamment dénoncée par le sénateur de l’Isère Guillaume Gontard… mais qui a moins retenu l’attention de la ministre durant sa visite.
Autre fait marquant, dans la rubrique des faits divers : Saint-Quentin-Fallavier est le centre pénitentiaire de Nordal Lelandais, actuellement mis en examen pour deux meurtres. Un ex-codétenu du suspect affirme que ce dernier lui aurait confié avoir violé la jeune Maëlys avant de la tuer. Un témoignage accablant que l’avocat de la défense de Nordal Lelandais conteste et tente de faire retirer du dossier de son client.