FIL INFO — Ne dîtes plus Syndicat des énergies du département de l’Isère (Sédi), mais Territoire d’énergie Isère (TE38). À l’occasion de ses 25 ans, l’autorité organisatrice de l’énergie dans le département change de nom et d’identité visuelle. Et passe sous la bannière de la marque Territoire d’énergie, créée par la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR).
À l’occasion de la célébration de ses 25 ans, le Syndicat des énergies du département de l’Isère change de nom… et de charte graphique. Une annonce faite par son président Bertrand Lachat, à l’intention des 500 convives réunis à Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs lors d’une grande soirée d’anniversaire, le 16 septembre dernier. Le Sédi répond ainsi dorénavant au nom de Territoire d’énergie Isère, ou en raccourci TE38.
Les actions de TE38 ? L’autorité organisatrice de la distribution publique d’électricité de l’Isère a pour mission d’accompagner les collectivités dans les domaines de l’énergie. Qu’il s’agisse de groupements d’achat, d’études et de travaux, ou encore d’installation de bornes de recharge pour les véhicules électriques. À ce jour, le Syndicat regroupe 457 communes et douze établissement public de coopération intercommunale (EPCI), dont le Conseil départemental de l’Isère et la Métropole de Grenoble.
« Une meilleure reconnaissance, visibilité et cohérence des actions »
Par ce changement d’identité, le syndicat répond à la volonté de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) de regrouper les autorités organisatrices de l’énergie sous la marque Territoire d’énergie. L’organisme isérois suit ainsi l’exemple de plusieurs de ses homologues régionaux, tels le Syder (devenu Territoire d’énergie Rhône) ou le SDED (Territoire d’énergie Drôme).
L’intérêt d’un tel changement ? Une identité commune aux différentes autorités permettrait « une meilleure reconnaissance, visibilité et cohérence des actions », explique TE38. Ceci notamment dans les domaines de l’éclairage public, de la mobilité électrique ou de la transition énergétique.
L’idée de changer de nom n’est toutefois pas nouvelle pour l’ex-Sédi, qui l’avait envisagé dès 2015. Le renouvellement prochain de ses instances a finalement accéléré le processus.