FIL INFO — Le CEA et la Mission locale de Grenoble s’engagent dans une convention de partenariat d’un an renouvelable. Objectif ? Promouvoir les filières scientifiques auprès des jeunes suivis par les antennes de la mission locale grenobloise. Et accompagner les personnes dans l’accession à un métier et à un emploi.
« Essaimer les bonnes pratiques, tant auprès des entreprises que des autres missions locales du territoire ». Tel est l’esprit de la convention passée entre le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) et la Mission locale de Grenoble. Le 12 septembre dernier, Philippe Bourguignon, directeur du CEA Grenoble, et Maryvonne Boileau, présidente de la Mission locale ont signé cet accord de partenariat sous le haut-patronage du préfet de l’Isère Lionel Beffre.
Les objectifs de la convention ? Pour le CEA Grenoble, le but est « de promouvoir l’alternance, en particulier sur les filières scientifiques », et « d’attirer de nouveaux talents vers les métiers scientifiques », en vue de renouveler ses effectifs. Côté Mission locale, l’ambition est « d’aider les jeunes à découvrir le monde de l’entreprise, et en particulier le milieu scientifique et à accéder à un métier et un emploi ».
La mise en œuvre d’une dizaine d’actions communes
Le partenariat, indique la Mission locale de Grenoble, « prévoit la mise en œuvre d’une dizaine d’actions communes » avec le CEA. Des actions qui ne sont toutefois pas détaillées dans le texte de la convention : celle-ci mentionne, avant toute chose, la mise en place d’un comité de pilotage chargé de définir les actions annuelles, d’en assurer le suivi et de procéder à des corrections « en cas d’écart sur les objectifs ».
Des pistes sont toutefois évoquées, lorsque le CEA indique les outils destinés à « favoriser le rapprochement des jeunes (…) avec le monde de l’entreprise, et en particulier avec les métiers scientifiques ». Parmi ces outils, figurent les enquêtes-métiers ou des échanges avec des salariés du CEA, le parrainage, la diffusion des offres d’emploi du CEA dans le réseau de la Mission locale, ou encore des recrutements en intérim, CDD voire CDI.
Durée de la convention ? Les deux parties s’engagent pour une première expérimentation d’une année, renouvelable « par tacite reconduction » et résiliable à tout moment sans justification. À noter que celle-ci ne donne lieu à aucun échange financier : « Les parties sont convenues qu’il n’y aurait aucun flux financier entre elles, chacune prenant en charge les dépenses qu’elle engage, et ce quelle qu’en soit leur nature », prend soin de préciser le texte.