FIL INFO – La plainte de Taous Hammouti contre Naëm Bestandji pour injure publique à caractère raciste ou religieux a été classée sans suite. La militante de l’Alliance citoyenne, connue pour être une des plus actives notamment lors des opérations burqini à Grenoble, accusait le blogueur grenoblois de l’avoir diffamée et injuriée sur les réseaux sociaux.
La plainte de Taous Hammouti contre Naëm Bestandji pour injure publique à caractère raciste ou religieux a été classée sans suite. La militante de l’Alliance citoyenne, connue pour ses positions pro-voile et aux avants postes lors d’actions à Grenoble notamment pour introduire le burqini dans les piscines municipales, avait accusé le blogueur laïque et féministe de l’avoir diffamée et injuriée sur les réseaux sociaux.
C’est Naëm Bestandji lui-même qui a rendu publique cette plainte sur son blog. En cause ? Le passage d’une publication parue le 4 septembre dernier. Dans lequel le blogueur revenait sur « (…) la militante islamiste Taous Hammouti (celle qui est fan des frères Ramadan, rêve d’être uniquement soignée par des femmes médecins et milite politiquement inlassablement pour la promotion de son sexisme “religieux”). »
Une vision de l’islam sexiste, rétrograde et politique pour Naëm Bestandji
Depuis plusieurs mois et notamment depuis les opérations coup de poing dans les piscines de Grenoble, Naëm Bestandji s’élève publiquement sur les réseaux sociaux et lors de réunions publiques contre les incursions de l’islamisme dans la sphère publique. Pour dénoncer une vision de l’islam non seulement sexiste et rétrograde – dont le voile et ses dérivés sont les signes les plus visibles – mais aussi ses visées politiques.
« Cette plainte est donc ridicule car mes propos relèvent du débat philosophique et politique, de la liberté d’informer et d’alerter, pas de la justice. »
« Mais Taous Hammouti, en bonne islamiste, préfère pratiquer ce que l’on nomme le “jihad judiciaire”. L’objectif n’est pas tant de faire condamner un détracteur que de l’intimider et le décourager », pointe Naëm Bestandji.
Il y a quelques jours, l’Alliance citoyenne avait mis en demeure France 3 de lui permettre de prévisualiser un débat et un reportage consacrés à ses opérations burqini menées dans les piscines municipales de Grenoble. L’association accusait la chaîne de l’avoir exclue du débat dans le cadre de l’enregistrement de l’émission Dimanche en politique.
PC